De La Paz à Chucuyo

Oui, on l'a fait, on a réussi à quitter La Paz et même la Bolivie.
Evidement, c'est hier soir que j'ai feuilleté mon guide sur le Chili et les informations pour passer de la Bolivie au Chili.... et c'est donc quand nos sac sont prêts qu'on apprend que l'importation de fruits de Bolivie au Chili est interdit. Tout comme la viande et les produits laitiers...
Pierre a acheté du saucisson et des fromages pour le trek hier matin... et des pommes.
Bon, on verra bien.
5h15 réveil sonne, 5h45 on est au terminal de bus et on voit pour prendre le bus. Il faut attendre 10 minutes mais le bus partira à l'heure, 6h15.
Parfait, c'est une belle journée qui commence. Il fait beau, on est bien placés dans le bus, tout roule.
10h, non arrive à la frontière ... file d'attente pour enregistrer la sortie de Bolivie, dans le froid et le vent glacial.
Puis file d'attente pour enregistrer l'entrée en Bolivie et faire passer nos bagages aux rayons X.
Tout ça prendra 2 heures et la douane me retiendra un paquet de raisins secs car ce sont des fruits... les pommes on les a mangées, et ils scannent pas nos estomacs! Le saucisson et le fromage passera sans encombre.
12h passé on quitte la frontière et on part en directions d'Arica. Le bus nous laisse au milieu de nulle part, dans un village qui semble fantôme, Chucuyo. On se demande si notre guide papier est pas dépassé et que la ville est morte et l'hébergement fait défaut.
Mais non, il y a un resto qui nous sert "un almoerço" et nous dit où trouver de l'hébergement. C'est un peu plus chair que dans le guide, mais on devrait s'en sortir.
Les gens qui nous louent les lits sont accueillants et aimables.
La salle d'eau n'a pas d'eau et il faut aller en chercher à la source... ah oui, c'est pas à coté!
Donc pas d'eau courante, de l'eau glacée à traiter pour boire, à laisser dans un grand sceau pour tirer la chasse d'eau des toilettes....
On fait une petite promenade après déjeuner pour repérer les lieux.
Il fait bon au soleil mais un vent de fou nous envoi des montagnes de poussières. Un chien du village décide de nous tenir compagnie pour la promenade et fait peur aux Lamas et aux hérons que je ne parviens à prendre en photo.
Par contre, c'est plein de viscache (les "rapins" de Pierre) et je parviens à prendre quelques clichés.
Par contre là, je suis tellement gelée que je ne peux plus écrire.
La suite demain.