lundi 19 septembre 2011

6h dans une escale

Après 12 heures dans un avion, on se retrouve 6 heures en escale à Lima.
Là, premier constat, on a pas nos billets Lima - La Paz et c'est pas si simple de parler espagnol. On ne peut pas sortir de la salle d'embarquement et il faut attendre une bonne heure que le service des "correspondances" s'ouvre et nous donne nos billets.
En attendant l'ouverture de ce service, on tue le temps à la recherche d'une connexion wifi, j'ai un mail à poster et ce serait cool de donner déjà quelques news maintenant que je pose pour la première fois mes pieds sur le continent Sud Américain.
Evidement, ça ne fonctionne pas, il faut "una tajeta" et plus personne n'en a, la saison touristique est finie, vous êtes coincés à l'aéroport de Lima et vous ne pourrez parler à personne de l'extérieur! Première contrariété!
Il est minuit et demi à Paris et ici ils annoncent à peine 17h30! Encore 30 minutes avant l'ouverture du service "correspondances internationales".
On récupère enfin nos cartes d'embarquement pour la Paz après quelques minutes d'attente dans une file disciplinée mais impatiente.
Il reste 4h30 à tuer.
Allons prendre un café.
Bonjour, on voudrais prendre 2 expressos, peut on payer en dollars et combien ça coûte?
10 Dollars?
On se regarde avec Pierre. On s'en va? Ok, on bouge!
On est pas des Gringos et j'ai même pas penser à lui dire!
Autre espace diner, déjeuner, nous sommes perdus dans les limbes du temps et on ne sait plus bien ce qu'il faut faire. On commande un café à 2 Dollars chaque. La vie est chère au Pérou...
Mais ils n'ont plus de café ici, la machine est en panne. Mais la serveuse est agréable on consulte la carte et en prévision de ce qui nous attend à La Paz, on opte pour un thé à la coca. Parait c'est pas légal en France... ici, ils en font même des bonbons et paraît que c'est bon contre le MAM (Mal Aigüe des Montagnes). Bref, on boit notre thé pas si mauvais et le sommeil nous tombe bien sec dessus. Paupières lourdes, on va vers la porte 15 celle d'où l'on devrait partir. Une foule compact en file indienne attend d'embarquer pour Amsterdam... notre vol n'est pas pour tout de suite. On se pose, et on s'endort sur les sièges comme d'autres voyageurs en transit. Et c'est ainsi que passent 5 heures d'escale.
Il est 3h53 à Paris, 20h53 à Lima. Si notre dernier vol est à l'heure, on part d'ici dans moins d'une heure.
S'il me reste des forces après l'aventure de la récupération de bagages et la recherche de notre hôtel, j'écrirai peut être quelques nouvelles. Les publier, c'est une autre histoire, le Wifi restera je pense, une denrée rare!

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