Comme prévu, nous avons raté la correspondance à Huarina. Mais cette fois nous n'avons attendu qu'une heure pour être certain qu'il fallait prendre une décision...: rentrer à La Paz. On arrête donc un nouveau bus et on rentre à La Paz. J'ai le coeur meurtri, c'est un échec et mon souvenir de La Paz, sous la pluie, les nuages gris, la pollution me donne envie envie de pleurer. Mais ma voisine de voyage, Yolanda, de Huarina à La Paz, et le soleil qui brille dehors, me redonnent du baume au coeur. Demain, c'est sûr, on aura ce maudit bus en direction de Charazani. Mieux que ça, on gagne un peu de temps mais on rate le bain dans les thermes de Charanzani, on va direct à Curva pour essayer de dormir à Lagunillas où il y aurait un lac et de magnifiques oiseaux.
En attendant, de retour à La Paz, ruinés, on cherche désespérément un DAB. Sur le chemin, on croise un petit resto à l'air plutôt sympathique. Attrape touriste sans doute, et il nous attrape avec son menu à 25 Bolivianos, le wifi gratuit, et dans le menu, une soupe à la quinoa. Je viens de manger l'entrée, c'était super bon.
L'adresse? Je ne sais pas. Faut chercher Banais, c'est même pas sur notre guide. La soupe est là. Copieuse et très bonne.
On passe au plat principal, belle présentation, mais Pierre a encore tout avalé le temps que je dise, hum ça a l'air bon. Au fait, j'aurai jamais mangé autant de frittes... et oui, tous les plats sont servis avec une portion de frittes et une portion de riz. Avec ça, aujourd'hui, on a un steak très fin sur lequel sont déposés des petits légumes avec une petite sauce tomate piquante.
Et quand arrive le dessert: des beignets de pommes, Pierre dit: Eh, ils ont trouvé le moyen de frire des pommes! Chicharon de pomme!
Et sous une pluie torrentielle, parce que la pluie arrive toujours après le gros soleil, on fini de déjeuner dans ce resto huppé!
lundi 26 septembre 2011
le retour à La Paz
Plus de photos?
Elles sont là:
https://picasaweb.google.com/114501300130638565708/BlogsyPhotos#
Et avec un peu de chance dans le bon sens...
Images de l'isla del Sol
Le ciel avant de partir.... Pas très engageant....
A l'arrivée, le ciel est dégagé... mais les nuages restent au loin sur l'Illampu et le Jankho Uma
Voici le cochon chercheur de truffes dans le sable de la plage de l'isla del Sol
La plage où on voudrait se baigner si on ne savait pas à quel point l'eau est froide
Les six petits cochons regroupés pour mieux manger?
Le bébé mouton très curieux
Les lamas
un îlot sur le chemin du retour à Copacabana
Et un courageux petit rameur...
Fin de journée à Copacabana
C'était un peu la pression, sortir de la léthargie dans laquelle la maladie m'enfermait depuis presque 24heures.
Gros défi, monter à nouveau au Mont Calvario où nous étions montés le jour de notre arrivée. 17h30, la lessive de Pierre est faite, il est douché, tout propre et internet rame à mort.
J'ai mangé une pomme, bu un peu d'eau, aller courage, il faut marcher, se remettre à bouger pour que la machine malade se remette en marche et que tout aille mieux.
Et hop, partis et arrivés au sommet pour 18h. On regarde se coucher le soleil en faisant 15 fois la même photo du soleil qui se couche au loin et laisse des lumières orangées sur le lac.
18h45, on attaque la descente avant que la nuit nous tombe dessus et qu'on en retrouve plus notre chemin.
De retour à l'hôtel je découvre qu'internet refonctionne et je poste un premier article et lance le téléchargement des photos de l'isla del Sol. On part diner, je n'ai pas faim. Mais le resto choisi, le plus sympa de tous ceux que nous avons fait jusqu'à présent, ne semble pas proposer de thé. Bon, ok, je prends un menu à 15 bolivianos (compter juste un peu plus de 1,50 euros). Et voilà, je mange à nouveau, doucement.
Retour à l'hôtel, un peu de lecture, encore quelques photos à tenter de mettre en ligne et il est temps de dormir, demain on tente à nouveau de quitter la ville pour rejoindre la cordillère Apolobamba par Charazani ou Pellechuco...
Ou peut être que ce chemin impossible ne sera pas possible et qu'on sera contraint, l'âme meurtrie, de rentrer à La Paz pour repartir à Charazani.
Qui sait?!!!!
Copacabana : l'isla del Sol
Samedi matin, réveil 6h, on veut voir le lever du soleil sur le lac. On jette un oeil dehors et le ciel est une chape de plomb. On se recouche, on verra d'autres levers de soleil ailleurs.
Finalement, on se lève à 7h en quête d'un petit déjeuner. Le resto de l'hôtel est fermé et un resto en train d'ouvrir nous dit même qu'ils ne servent pas avant 10h.
Sans se concerter, tous les excursionnistes se retrouvent au même endroit pour déjeuner. On prend un déjeuner américain, espérant prendre des forces pour la journée. On nous sert l'omelette la plus fade et la plus grasse du monde. Il faut retenir qu'ici ils font tout frire dans une importante quantités d'huile. C'est gras, c'est pas bon, mais on mange.
8h10, nous voilà prêts à embarquer, le ciel est des plus sombres. 8h30, on est sur le bateau et on attend sagement qu'il démarre. La pluie elle a commencé à tomber et annonce une grise et humide journée. On a 2H30 de bateau, j'ai bon espoir que l'on se dirige vers un horizon ensoleillé, on va sur l'île du soleil quand même!
Au loin j'aperçois une éclaircie et j'ai envie de croire qu'on s'y dirige. Pierre se moque de moi et de mes amulettes et ne supporte plus d'être assis pendant ce long voyage, les chaises sont l'inconfort matérialisé.
On arrive finalement à l'isla del Sol. Il fait un temps magnifique.
Un guide veut nous prendre en charge pour qu'on ne se perde pas et respecte l'environnement trop peu respecté pendant de longues années. Et oui, quand on regarde en contrebas de certains chemins, on voit des tas immenses de déchets en plastique... qui ignore encore aujourd'hui que le plastique met des siècles et des siècles à disparaître...
Bref, on fausse compagnie au guide pour faire notre promenade et ne pas être mélangés à un flot de touristes pas toujours très sympathiques.
Et là commence une balade sympathique entre terre et mer, euh, entre terre et lac, laissant l'impression d'être sur une île perdue au milieu de l'océan avec vue parfois sur le nevado Illampu et Jankno Uma. Les seules forêts qui existent ici, sont des forêts d'eucalyptus et ça sent merveilleusement bon. Ca me rappelle les balades enfant, au pays natal de mes parents. Près de chez mes grands parents maternels il y avait des forêts d'eucalyptus et de pin. Les eucalyptus sentaient aussi bon qu'ici. Ca change des odeurs de friture que l'on sent un peu partout quand on passe à coté des restaurants du coin.
Sur notre route, on découvre de jolies plages qui donnent envie de se baigner si on oublie la température extérieure et pire encore, celle de l'eau. C'est un endroit assez paradisiaque.
On découvre des cochons acharnés qui grattent la terre jusqu'à trouver ce qu'il leur faut pour manger.
Les cochons sont noirs ici.
On rencontre des Lamas avec leur bébé lama, les trois petits cochons qui se sont multipliés par deux, des bébés moutons très curieux et un flot de touriste au port de retour.
Sur le chemin, on s'arrête pour déjeuner, et c'est pire que nos précédentes promenades, là on a plus que du pain et du fromage. Autant vous dire que c'est très étouffe chrétien et que je n'ai eu la force que d'en manger un. Pierre voulait que l'on finisse le fromage qui commence à fondre dans son sac, mais malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas pu. Et la digestion de ce petit sandwich en marchant était terrible. Mon estomac a commencé à tirer la sonnette d'alarme.
Bref, 15h30, on monte à nouveau sur le bateau, mais comme il fait beau, on s'installe en haut, en plein air. Et c''est une bonne chose pour ma tête qui me remercie en m'épargnant une nouvelle migraine. Oui, j'ai le mal des transports ici et ça me donne des migraines... au moins je ne vomis sur personne!
Le retour n'est pas désagréable, le soleil brille, le vent souffle et les paysages sont agréables. Au loin, on voit revenir le ciel gris.
De retour à Copacabana, on cherche à joindre les deux compagnies de bus qui desservent Charanzani afin de tenter de réserver notre billet depuis Huarina. Mais les deux numéros du Lonely Planet ne fonctionnent plus. On réserve nos places dans le bus de 7h pour La Paz afin qu'il nous laisse à Huarina où on espère attraper au vol un bus en direction de Charanzani ou Pellechuco.
On dine dans un resto qui attire touristes et boliviens. Je mange trop. Mon estomac hurle à nouveau que j'exagère. Pour lui satisfaire, je vais prendre un thé de coca dans un petit pub plutôt sympa situé dans la même rue que notre hôtel.
Mais ça ne suffira pas. A 1h du matin, n'en pouvant plus d'avoir mal à l'estomac, je suis contrainte d'enfoncer les doigts dans la gorge pour vomir ce qui refuse d'être digéré. J'ai bon espoir de prendre le bus de 7h alors il vaut mieux prendre des dispositions maintenant. Mais il n'y a pas que l'estomac qui ne va plus. Tout le bide est sans dessus dessous. Je passe une heure aux toilettes à vomir et me vider. Pierre dort. Il se réveille quand je me décide à me recoucher. Je teste l'homéopathie que m'a donnée Isabelle. Je me réveille à nouveau à 5h30. Ca n'a pas marché. Je ne vomis pas. L'estomac reste douloureux mais c'est le reste du ventre qui m'en fait voir de toutes les couleurs. Je suis épuisée quand le réveil sonne. Avec Pierre, on décide de passer une journée de plus à Copacabana, il n'est pas envisageable de voyager dans cet état. A 6h30 il va prévenir le chauffeur de bus. A 9h30, l'hôtel. Vers 10h, je ne sais pas, je contacte Malakoff, voire si internet veut mieux fonctionner qu'hier et me laisser discuter un peu avec mon amoureux rester trop loin. Pierre est sorti se promener. La malade alitée c'est moi, lui, il faut qu'il se dépense.
Vers 11h, je décide de me lever, me doucher et essayer de sortir. On sort déjeuner, je ne mange que des fruits, mon estomac refuse tout autre chose. Et cet effort m'épuise, me voilà à nouveau couchée pendant que Pierre part à la conquête des crêtes de la ville.
Après une heure de sommeil, me revoilà debout, pas vraiment sur pied, mais il faut se bouger. Je tape cet article, charge quelques photos et Pierre veut que dans 2h je sois en état de marcher jusqu'à la cime du Mont Calvario car le couché de soleil promet d'être magnifique.
On verra. En attendant, encore une nuit à Copacabana et demain matin, si tout va bien, on retente la route impossible vers la Cordillère Apolobamba.... et bah là, on sera aclimatés après une semaine entre 2600 et 4000 mètres d'altitude!!!
samedi 24 septembre 2011
Des images de Sorata et de notre première petite rando
Un début de marche entre brouillard et nuages.
Des flaques de boues après une journée de pluie.
Dédicace à Phil: ici on a même pas de saucisson, juste un concombre, une tomate et un peu de fromage local avec du pain!
Le tout petit point à droite, c'est Pierre et derrière lui, un peu caché par les nuages: l'Illampu.
Regardez les pattes de ce coq...Des photos de tout et de rien...
Voici notre premier repas à La Paz... Une soupe de blé!
Ce sont les bus... Mais on est pas encore monté dans l'un d'entre eux.
Sur une place remplie de pigeons à La Paz, des boliviens regardent...
Nouveau changement de programme...
Et oui, je ne suis pas à Charazani. Non. Ici, le nom du village fait un peu plus rêver, on se croirait même peut être dans un autre pays, mais je suis toujours en Bolivie. Nous sommes à Copacabana.
Un plage au bord d'un lac, mais pas n'importe quel lac, le lac Titicaca. On devait y venir dans une semaine, on y est aujourd'hui.
Oui, quand rien est planifié tout peut changer à tout moment.
Alors, hier soir, en se couchant, on s'est dit que le bus de 7h ce serait bien et que du coup, un réveil à 6h ce serait pas mal, plutôt que réveil à 5h et bus à 6h.
Donc résultat, 6h45 on achète notre billet, la dame annonce un départ à 7h15, et à 7h30 le bus n'est pas encore parti.
Normal, on est en Bolivie et le bus ne part que s'il est plein. Eh, pardon, je dis bus mais en vrai c'est un colectivo.
C'est donc un petit van dans lequel ils ont tout modifié pour faire entrer un max de personne dedans. Toyota est leur sponsor principal.
Bref, le bus part à 7h45. On arrive à Achacachi (nom imprononçable quand on l'a pas sous les yeux) vers 9h15.
Autant vous le dire, je l'ai pas dit à Pierre, mais ce changement me stressait un peu. J'avais peur de rater la correspondance et les Boliviens, fidèles à eux mêmes, même quand ils ne savent pas, ils vous donnent une réponse.
Oui, le bus pour Charazani passe à 10h.
9h30 on voit passer un bus pour Pelechuco. C'était la deuxième option possible. Faire le trek du nord au sud au lieu du sud au nord et donc, commencer par Pelechuco.
On laisse filer le bus. Puis plus rien. Enfin si, plein de bus en direction de La Paz et Sorata... Sauf qu'on veut pas retourner à Sorata ni aller à La Paz tout de suite.
On attend. Longtemps.
11h, on se dit qu'il faut changer nos plans et aller à Copacabana, il n'y aura plus de bus aujourd'hui pour Charazani ni Pelechuco. De plus, à en lire notre guide, il ne semble y avoir qu'un bus par jour.
On se renseigne, il faut aller à Huarina pour prendre un bus de La Paz en direction de Copacabana.
Mais les bus qui vont à La Paz ne veulent pas prendre deux voyageurs jusqu'à Huarina... le voyage n'est pas rentable pour eux. Finalement, après avoir laissé filer 3 colectivos, un nous accepte et nous dépose à Huarina, où il y a un poste de contrôle avec des militaires.
Après une autre attente qui m'a semblée interminable, nous trouvons un bus (un vrai) qui veut bien nous prendre mais dans lequel il reste une place assise. Ok, on va pas chipoter, on en a assez d'attendre des bus qui ne viennent pas. On monte dans ce bus et on arrive finalement, à Copacabana vers 14h.
On trouve un hôtel fort sympathique, avec un peu de wifi, des couettes sur les lits et une vue sur un petit jardin...
Bref, c'est un retour au vrai confort. On n'est pas dans une grande ville comme La Paz, mais on se sent bien ici même s'il y a un peu trop de commerces pour touristes (bar ultra branchés avec musique à fond par exemple).
Il y a des paysages magnifiques mais quand on cesse de regarder au loin le coucher de soleil sur le lac et qu'on regarde à nos pieds... ouha! Il y a du boulot avant que le site soit propre. ils ont beau avoir installé des poubelles un peu partout, ça reste bien pollué de déchets en tout genre partout. J'en viens à me demander comment est le fond du lac, mais je vais pas voir, on est quasi à 4000 mètres d'altitude, l'eau du lac est juste glacée!
Au programme demain, petite balade sur l'île du soleil et nous verrons après demain pour retenter notre trajet impossible jusqu'à Charazani.
vendredi 23 septembre 2011
Sorata
Nous sommes partis de La Paz mercredi matin vers 7h30.
Le bus était à l'heure et ma place ultra inconfortable. Mais j'étais au premier rang, près du chauffeur, je voyais tout ce qu'il voyait, ou presque.
J'ai découvert El Alto comme une ville bien moins sombre que La Paz et bien construite. Il me semble qu'il doit être plus agréable de vivre à El Alto qu'à La Paz si on ne souffre pas du mal de montagne... et oui, El Alto est quand même à 4000 mètre alors que le coeur de La pAz est à 3600 mètres à peu près et je peux vous assurer que 400 mètres, ça change beaucoup en quantité d'oxygène disponible quand on respire. Sauf que La Paz est si polluée que je me demande...
Enfin bref, on a craint que la sortie soit compliquée, la ville est en manque de carburant. Les stations essences ferment manque de carburant à vendre et les files de voitures et camions s'allongent aux stations qui en fournissent encore. A la sortie de La Paz, une station est encore ouverte. Et toute la ville semble y aller espérer faire le plein. notre file de voiture a fini par engloutir la file d'en face qui devait passer sur la terre pour entrer à El Alto alors que la file de sortie se dirigeant également vers la station essence était passée de une à 3 voire 4. Bref, la folie. Et le plus drôle, était notre chauffeur, la main posée sur le klaxon qui ne fonctionnait plus. Comme si d'un coup il était muet alors qu'il avait besoin de parler et le seul moyen de communication est le klaxon.
Enfin, après 3h de route inconfortable, nous sommes arrivés à Sorata, la ville la plus agréable selon les touristes...
Nous, on a aimé la petite place avec plein de bancs au soleil, le nombre réduit de véhicule qui circule et donc la quasi absence de pollution, le paysage depuis le café où l'on s'est posé pour boire du Maté, notre hôtel avec un style très rétro et puis... c'est à peu près tout. On a pas aimé le déjeuner le plus mauvais qu'on est pu faire (j'ai rien mangé c'était pas comestible c'est pas possible), le regard des populations qui nous dit bien "oh des touristes!".
Mais bon, c'est calme et ça fait du bien.
Aujourd'hui, jeudi, on a décidé de faire une rando assez soutenue qui mène à la laguna Chillata. On est parti sans guide mais avec une carte payée 50 bolivianos.... Mais une carte où finalement ne figurent que les grandes routes.
Et faut dire que c'est pas du tout signalisé, et que la carte manque terriblement de précision. On a écouté les conseils d'un vieux Monsieur qui voulait nous envoyer direct au Volcan Illiampu... bah, on l'a vu, c'est sûr, il est vraiment très beau mais on a pas vu notre laguna... les raccourcis ça réussis pas toujours. Mais bon, les gens étaient gentils, souriants et c'est cool. Le paysage super et on a échappé à la pluie qui menaçait partout. On a eu plein de soleil et voilà, j'ai à nouveau mal à la tête.
Demain, on tente un voyage impossible vers Charazani... impossible parce que depuis Sorata, les bus vont tous à La Paz donc on devra descendre en chemin à Achacachi et espérer trouver un bus avec de la place pour nous emmener à Charazani.... Départ à 6h demain.... J'ai encore plus mal à la tête d'y penser.
Pour l'heure, on va diner et passer une bonne nuit dans cette chambre plutôt calme et ça fait du bien.
mardi 20 septembre 2011
changement de programme
Non, on ne rentre pas à Paris, non! On vient à peine d'arriver et ce n'est pas une journée de pluie qui va nous décourager! Seulement, sous la pluie, on se cache dans des cafés ou même des petits commerces, on bavarde et on change d'avis.
Donc, on ne va pas plus à Curva demain, mais à Sorata . Oui, on quitte les hautes altitudes qui me donnent une migraine qui n'en fini plus depuis mon réveil ce matin, on descend à 2600 mètres d'altitude mais c'est pour mieux remonter après.
Notre programme est donc, après une nuit tranquille à Sorata, une petite randonnée jusqu'à la laguna Chillata qui est à peu près à 4100 mètres puis on redescend.
Nouvelle nuit tranquille et réveil très matinal pour prendre un bus puis un autre qui nous mènera à Curva qui est à peu près à 4000 mètres d'altitude.
Petite nuit sur place avant d'attaquer ce trek de 4-5 jours qui va nous faire marcher entre 3800 et 5200 mètres.
Quand cette rude randonnée sera terminée, on dormira à Pelechuco avant de trouver un nouveau bus qui nous ferait redescendre vers le lac Titicaca.
Ainsi, à partir de ce soir jusqu'à....mercredi de la semaine prochaine, peu de chance pour que je puisse poster quoi que ce soit. Mais peut être les premières photos de la ville et de nos péripéties arriveront en même temps!
A bientôt
La Paz
Voilà plus de 24h que nous sommes à La Paz et pourtant cette ville n'inspire pas la paix.
L'agitation est partout et tout le temps. Les voitures klaxonnent tout le temps et laissent échapper de leurs pots d'échappement une horrible fumée noire malodorante. L'air n'est pas très respirable et en plus, l'oxygène à 3600 mètres est plus rare que sur le plancher des vaches. Depuis ma chambre d'hôtel j'entends le bruit continue de la ville dehors. S'il faisait un peu moins froid, je me croirais à Hanoi au Vietnam à cause du bruit incessant des Klaxons.
Cette ville dans une cuvette est surprenante. Le long des flancs de la cuvette, il y a des habitations partout et quand la nuit tombe, cela ressemble à une vallée pleine de lucioles géants qui éclairent les alentours.
Depuis certains points de la ville, on aperçoit une montagne enneigée. C'est pour elle et d'autres comme elles que les touristes viennent ici.
La population ne semble pas prêter d'importance aux touristes, nous circulons aisément dans la ville au milieu des populations locales. Cette même population semble se diviser au moins en deux groupes très distincts dans leur façon de s'habiller et de se tenir et même leur visages sont différents. Ce qui m'impressionne le plus, ce sont ces femmes habillées de façon traditionnelle avec leur chapeau melon qui tiennent que la tête comme par miracle. Elles ont un port fier et pour avoir déjeuner à coté de deux d'entre elles hier, je peux vous dire qu'elles ne semblent pas se laisser marcher sur les pieds.
Les gens semblent manger de tout à toute heure. J'ai le souvenir de cette vieille femme avec son chapeau melon sur la tête que l'on croirait sortie d'une photo d'il y a au moins un siècle mais qui est en train de manger un cornet de glace. La tradition qui s'adapte à la modernité.
La ville est vraiment très étrange et pleine de curiosité. Il y a des vendeurs installés sur des trottoirs où il devient difficile de circuler et en progressant dans la même rue on passe d'un thème à l'autre comme si c'était des quartiers. Pendant 100 mètres tous les magasins ne vendent que de la peinture, puis ce sont des boutiques de nourritures, puis des boutiques de farces et attrapes, de costumes et cotillons etc...
Bref c'est une ville peu calme et très agitée et polluée. Nous devrions la quitter demain matin pour partir en direction d'un village du nom de Curva pour y passer la nuit avant d'attaquer une randonnée itinérante de 4-5 jours jusqu'à Pelechuco. Ce circuit est presque tout le temps au dessus de 4000 mètres d'altitude et passe par 5 cols élevés.
Ainsi, si tout va bien, demain nous prenons le bus pour Curva et nous dormirons dans une auberge à coté à Lagunillas. De là nous partirons le lendemain.
Pour l'instant, nous avons juste un peu mal à la tête tous les deux. C'est un peu l'altitude et un peu la pollution de la ville. Je me réveille ce matin le nez bouché. Et bah ça va pas être facile de respirer et du coup, j'ai un peu plus mal à la tête ce matin qu'hier. Bientôt 8 heures. Pierre se réveille on va repartir à l'aventure.
10h07, on attend qu'il cesse de pleuvoir... on cherche la météo et on boit du maté de Coca...
lundi 19 septembre 2011
entre Lima et La Paz
Entre Lima et La Paz, le brouillard total.... : la fatigue nous a fait sombrer dans un sommeil un peu plus lourd et on n'a plus regardé l'heure. Le vol devait être suffisamment long pour qu'on nous offre un collation et que l'hôtesse en passant nous réveille. Mais entre deux réveil, on sombre dans le sommeil et c'est pas facile quand l'avion arrive.
3 formulaires à remplir, un stylo. on est lent et les derniers à passer la douane et récupérer nos bagages! Ca c'est une bonne nouvelle: pas de bagages perdus, pas de soucis à la douane. On file retirer nos premiers Bolivianos suivi d'un pseudo chauffeur de taxi qui affirme être un taxi officiel. Il demande 50 Bolivianos pour la course jusqu'à l'Hôtel mais ces affirmations ne nous plaisent pas on prend un autre taxi avec une voiture où s'écrit partout le mot TAXI de l' Aéroport. La course coutera 60 Bolivianos mais l'homme très aimable attendra que l'hôtel vienne nous ouvrir la porte qui était bien fermée.
Nous somme à l'hôtel Continental rue Ilampu. Une chambre qui u ferait pâlir de jalousie certain mais pas du tout la majorité. Bref, un peu de confort, une douche froide et au lit. On ne s'endort pas si vite, enfin moi en tout cas, je peine à réchauffer mes jambes et j'ai la flemme de rallumer la lumière et chercher dans mon sac mon collant chaud.
Je m'endors finalement après avoir donné signe de vie à ces êtres très chers restés à Paris.
9h, on se réveille. Ajoutez 6 heures pour avoir l'heure parisienne. On a dormi 5 heures et on va se lancer à l'assaut de la ville après un réveil en douceur ou peut être violent pour moi, je projette de me remettre la tête sous la douche....
On devrait rester 2 - 3 jours à La Paz avant de partir en direction de la Cordillère Apolombala: une rando itinérante de 4 -5 jours selon mon guide, 7- 8 jours selon celui de Pierre qui a déjà 10 ans....
Hop, c'est parti, il faut que je trouve du Wifi pour vous poster ces news mais avant, on irait bien se remplir un peu la panse et boire un peu, c'est nécessaire en altitude.
6h dans une escale
Après 12 heures dans un avion, on se retrouve 6 heures en escale à Lima.
Là, premier constat, on a pas nos billets Lima - La Paz et c'est pas si simple de parler espagnol. On ne peut pas sortir de la salle d'embarquement et il faut attendre une bonne heure que le service des "correspondances" s'ouvre et nous donne nos billets.
En attendant l'ouverture de ce service, on tue le temps à la recherche d'une connexion wifi, j'ai un mail à poster et ce serait cool de donner déjà quelques news maintenant que je pose pour la première fois mes pieds sur le continent Sud Américain.
Evidement, ça ne fonctionne pas, il faut "una tajeta" et plus personne n'en a, la saison touristique est finie, vous êtes coincés à l'aéroport de Lima et vous ne pourrez parler à personne de l'extérieur! Première contrariété!
Il est minuit et demi à Paris et ici ils annoncent à peine 17h30! Encore 30 minutes avant l'ouverture du service "correspondances internationales".
On récupère enfin nos cartes d'embarquement pour la Paz après quelques minutes d'attente dans une file disciplinée mais impatiente.
Il reste 4h30 à tuer.
Allons prendre un café.
Bonjour, on voudrais prendre 2 expressos, peut on payer en dollars et combien ça coûte?
10 Dollars?
On se regarde avec Pierre. On s'en va? Ok, on bouge!
On est pas des Gringos et j'ai même pas penser à lui dire!
Autre espace diner, déjeuner, nous sommes perdus dans les limbes du temps et on ne sait plus bien ce qu'il faut faire. On commande un café à 2 Dollars chaque. La vie est chère au Pérou...
Mais ils n'ont plus de café ici, la machine est en panne. Mais la serveuse est agréable on consulte la carte et en prévision de ce qui nous attend à La Paz, on opte pour un thé à la coca. Parait c'est pas légal en France... ici, ils en font même des bonbons et paraît que c'est bon contre le MAM (Mal Aigüe des Montagnes). Bref, on boit notre thé pas si mauvais et le sommeil nous tombe bien sec dessus. Paupières lourdes, on va vers la porte 15 celle d'où l'on devrait partir. Une foule compact en file indienne attend d'embarquer pour Amsterdam... notre vol n'est pas pour tout de suite. On se pose, et on s'endort sur les sièges comme d'autres voyageurs en transit. Et c'est ainsi que passent 5 heures d'escale.
Il est 3h53 à Paris, 20h53 à Lima. Si notre dernier vol est à l'heure, on part d'ici dans moins d'une heure.
S'il me reste des forces après l'aventure de la récupération de bagages et la recherche de notre hôtel, j'écrirai peut être quelques nouvelles. Les publier, c'est une autre histoire, le Wifi restera je pense, une denrée rare!
12 heures dans un avion
Et bien autant vous le dire... c'est long.
On s'imagine qu'on va dormir, une fois la copieuse collation-déjeuner avalée mais le sommeil peine à venir, mon patron me paie pas assez pour que je voyage en première classe.
On s'imagine qu'on va enfin commencer à planifier le voyage, mais planifier 3 mois en 12h c'est utopique d'autant qu'au bout d'une heure on à envie de passer à autre chose.
Alors on regarde un film, on s'ennuie, on fait un tour aux toilettes pour se dégourdir les jambes, on revient, on regarde sans intérêt la fin du film puis combien de temps il reste avant d'arriver.
Je m'imagine quoi vous écrire mais les idées, comme le sommeil, peinent à venir. En fait, il faut l'avouer, rien de palpitant ne se passe dans un avion entre Paris et Lima... Ah si, le pilote nous a annoncé les résultats d'un vague match de Rugby auquel la France aurait participé en mettant la pâtée à son adversaire... quelques exclamations dans l'avion et la foule se rendort...
Je fais un jeu, je massacre quelques fruits à coup de sabres.... au bout de 10 minutes (= 10 parties) je m'ennuie à nouveau.
Je dors, enfin je somnole, (je vous rappelle que je ne voyage pas en première classe) et me demande quand est-ce qu'ils vont servir le diner, j'ai faim. Il est 19h à Paris, 13h à Lima.
Pierre joue aux échecs contre l'avion et gagne. Il se demande si le pilote en colère de perdre ne va pas décider de simuler une panne, juste pour nous embêter.
Depuis le début du vol, on se pèle les miches. J'ai deux polaires sur le dos et leur ridicule petite couverture sur les genoux. On est tout au fond, dernier rang, comme les cancres. Ici, il parait qu'il fait plus froid, mais tout le monde vient par là, car derrière nous on trouve les toilettes et le bar... ça fait de l'animation aux heures de pointe. On pourrait faire une étude sociologique mais la seule chose qui nous intéresse finalement à 4 h du premier atterrissage c'est de revoir la terre...
On a vu l'océan immense et bleu et au loin quelques nuages annonçant la terre, mais on ne rêve que d'une chose, se prendre pour des marins et crier "Terre!" On nous prendrait pour des fous, mais ça nous ferrait rire et le temps passerait plus vite.
On passe beaucoup de temps à échafauder des plan loufoques juste pour rire parce que ça fait travailler les abdos et qu'il faudra rentrer à Paris avec quelques kilos en moins et un corps sculpté pour prouver qu'on a bien marché et que c'était dur... En attendant, on s'ennuie alors on va jeter un oeil à l'hublot d'à coté, voir si la Terre est enfin sous nos ailes.
dimanche 18 septembre 2011
jour J
On y est. C'est le grand départ. Je vous écris depuis l'aéroport.
J moins 1 fut la journée la plus speed de toute la semaine, toute ma vie?
Faire, le sac, le défaire, le refaire, le défaire à nouveau. Perdre le passeport, le chercher pendant une heure. Sentir l'angoisse monter, se dire que ce n'est pas vrai, on peut pas perdre son passeport 10 heures avant de décoller, c'est pas possible. On fouille le sac défait pour la troisième fois, je réveille ma grande soeur où je suis allée diner et pendant que je l'interroge pour savoir si mon passeport n'est pas resté chez elle, ma main glisse dans une pochette et ressort avec le fameux passeport. Soulagement. Il est plus de minuit. Réveil l dans 6h pour être à l'aéroport vers 8h. Rendez vous avec Pierre à 8h30.
Le demi chinois qui m'a vue m'agiter toute la journée autour d'un sac, d'une maison, d'un jardin, me fait un petit massage, il est temps de dormir et de se reposer, demain la journée sera longue.
Et demain c'est aujourd'hui.
8 heures, on est à l'aéroport. Kumo, le loup blanc est tout fou. Si fou qu'il m'a empêché de dire au revoir à mon petit matou qui reste sous la garde de Martine, la voisine. Merci Martine.
8h20, mon sac est empaqueté par Air France. 8h30 Je vois Pierre, tout frais, avec un grand sac sur le dos. Il va être temps d'enregistrer nos bagages, nos places.
8h45, c'est fini, Pierre doit déposer son sac aux bagages hors format. Je reste avec ma moitié et son loup. Un vigile passe et demande à mettre une muselière au chiot qui aboie un peu trop.
9h, il faut aller en salle d'embarquement. Au revoir sur un quai, au revoir, à demain, je vous aime.
Pas de larme, pas de coeur qui se serre et je me demande vraiment si le truc qui bat dans la poitrine n'est pas juste une machine.
Il part, sans se retourner et je regarde filer celui qui a pris soin de moi ces dernières heures avec tant d'attention.
J'arrive à la douane. Etrange, c'est ici que je comprends que je pars. Je me retourne encore, mais je ne peux plus le voir. Pierre est avec moi, je ne pars pas seule à l'aventure à l'autre bout du monde.
Souvenir des larmes des autres. Je chasse ces images, je pars à l'aventure, tout ira bien, tout ira bien.
9h53. je fini de taper un texte. Il est temps d'appuyer sur envoyer et de se mettre dans la file qui attend d'embarquer.
Rendez vous dans quelques heures depuis un autre continent.
Ici, l'aventure va prendre un autre tournant!
vendredi 16 septembre 2011
J moins 2
Et voilà, J moins deux depuis 2 minutes et le constat est presque effrayant: je suis en retard. Je joue au lapin blanc qui regarde sa montre tout le temps et ne constate qu'une chose: les aiguilles du temps refusent de s'arrêter et d'attendre que je sois prête. Autre constat: je suis entourée de personnes formidables.
Depuis J moins 8 voilà comment l'horloge tourne:
J moins 7: repas de famille, les parents sont rentrés de vacances enfin et le prochain week end, c'est moi qui serait déjà repartie. Après un lourd déjeuner qui s'éternise, je trie enfin ces papiers qui demandent à être rangés depuis 18 mois. J'ai retrouvé mes attestations d'assurance, tout va bien, tout va bien. Et alors que le jour touche à sa fin, Pierre sonne, il est 19h. Après 6 mois, on se retrouve enfin pour parler de vive voix de ce voyage et des préparatifs. La bonne nouvelle c'est qu'on rit toujours autant ensemble. Si c'est comme ça pendant 3 mois, je vais rentrer avec des ados en béton!
J moins 6: retour au bureau pour la dernière semaine de travail.
J moins 5: nouveau repas de famille pour fêter mes 33 ans. Et oui, ces choses là arrivent n'importe quand, même dans un planning serré de préparation de voyage!
J moins 4: je suis dans la routine quotidienne, métro, boulot, réunion d'association, métro à 23h, maison à minuit, dodo à 1h
J moins 3: avant dernier jour de travail... je ne partirai pas à jour malgré les efforts de ma hiérarchie et les miens aussi. Il me manque encore une frontale pour voir la nuit, un drap de duvet pour le duvet température extrême tienne le choc de ce voyage de 3 mois. Je n'ai rien préparé pour la soirée d'au revoir ni le pot de départ. Et là, surprise, les gens autour de moi sont vraiment formidables. On fait mes courses à mal place, on cuisine à ma place, on me soutient et je suis heureuse d'être entourée par ces personnes qui sont mes amis, mes voisins, mes collègues... a bien y réfléchir,,. si ça continue je vais verser une larme avant de partir.
J moins 2... je vous raconte plus tard, il faut aller dormir!
samedi 10 septembre 2011
J moins 8
J'ai décidé il y a deux jours de changer de sac à dos parce que le 35 litres sera définitivement trop petit et le 60 litres n'est pas de bonne qualité pour épouser mon dos, mes épaules et mon bassin pendant 3 mois. Alors, challenge du jour, trouver un sac à dos, une pochette étanche et antichoc pour l'Ipad et une tenue pour la soirée "B-Biche, Beach Bicth" de ce soir.
1er challenge ce matin: quitter la banlieue pour rejoindre Paris: ce matin, pas un train ne circule normalement.
2ème challenge, ne pas fondre dans les trains bondés, sur les quais au soleil, ou dans les magasins non climatisés. On est le 10 septembre, il fait 30 degrés à l'ombre à Paris!
Mais, challenges réussis: J'ai réussi à rejoindre Paris en ne perdant que 10 minutes de plus que prévus, j'ai mon nouveau sac de rando, deux pochettes pour l'Ipad, une pour les chocs et une pour être étanche. Je n'ai pas fondu mais vidé un litre d'eau à 18h en arrivant à Malakoff et j'ai ma super tenue pour aller faire la fête annuelle "B-Biche, Beach Bicth"... et comme il est bientôt l'heure de s'y rendre, je m'en vais sur ces mots, me déguiser.
vendredi 9 septembre 2011
J-9
J-13: visite du centre de vaccination Air France. Arrivée 12h15, temps d'attente 8 minutes annoncés sur le ticket. J'ai le numéro 50, 4 personnes sont devant moi. Je passe à 13h15... Sortie à 13h30 avec deux petites piqures dans le bras, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune et la Typhoïde
J-11 Pierre est de retour d'Australie. Petit mail. Il faut, dans ces emplois du temps serrés avant départ, trouver le temps de se revoir, accorder nos violons pour que le jeu soit harmonieux
J-10 Licence FFME renouvelée. Un oeil au site remanié de la fédé, je déclare mon voyage. Recherche de la fiche d'assurance, recherche de l'information qu'il me faut. 16h45 je trouve le numéro de l'agence d'assurance. Appel. On cherche ensemble la durée de couverture et soudain, sous les yeux apparaissent les mots qui me rassurent: 90 jours pour les voyages à l'étranger. Rapide calcul, 12 semaines fois 7 jours, nous sommes à 84 jours! Bonheur! Plus de problème de couverture en cas d'accident, je pars bien assurée, ma famille bien rassurée.
J-9 l'heure tourne, je manque de temps, mais sereine je commence à préparer le sac et l'idée me vient qu'il me faudra aller au Vieux samedi pour prendre un sac plus grand, plus moderne, plus léger, plus mieux quoi! En attendant, je vais me reposer un peu et dès que je peux, je vous en dis plus. Là, le demi chinois s'endort près de moi et Morphée me tend les bras.