Arrivée lundi soir après une journée chaude et ensoleillée j'attaque mon séjour avec une journée nuageuse mardi matin. Puis les nuages s'installent et laissent échapper quelques gouttes d'eau alors que je rebroussais chemin vers mon super studio. Pendant que je déjeune, la pluie grossie et les nids de poules se transforment en mini lacs. Jusque là, tout va bien. J'abandonne l'idée de ma promenade digestive de l'après midi et me repose sur mon lit en attendant l'ouverture de la laverie où j'ai déposé tout mon linge à laver le matin.
17h, je récupère mon linge tout propre et tout parfumé, il pleut à torrents.
Eduardo, qui tient la laverie discute avec moi et m'invite à me connecter à internet sur son wifi beaucoup plus rapide que celui du cyber du coin où il faut 20 minutes pour ouvrir sa messagerie.
Alors je fini l'après midi dans la laverie à rechercher des horaires de bus et bavarder avec Eduardo et un ami quia rive peu après. Finalement, quand al laverie ferme, je rentre diner avant de retrouver mes deux acolytes pour une soirée mojito au bar Mojito... Il pleut toujours et la pluie s'épaissie et c'est une neige fondue qui tombe et s'installe sur le sol. A 3 heures du matin, je rentre dormir avec la certitude qu'il me faut partir le lendemain car il ne sera pas possible de randonner.
Evidement, le lendemain matin, les routes sont blanches de neige et il continue de tomber des flocons.
Le bus qui permet de sortir de la ville ne part qu'à 23h30, il faut trouver une issue car si la ville est reposante, mes jours en Patagonie sont comptés.
Le livreur de journal passe le matin et récupère régulièrement du monde pour Zapala. Une issue de secours que je saisie au vol. Et voilà comment à 11h je me suis retrouvée en voiture à suivre l'itinéraire du livreur de journaux avant de repartir vers Zapala.
Je découvre des paysages magnifiques couverts de neige et mon conducteur m'apprend à préparer le maté. Je partage donc mon premier maté avec lui et c'est rigolo.
Il me parle comme si l'espagnol était ma langue d'origine et j'ai parfois du mal à saisir ses blagues.
C'est un vieux monsieur avec un visage et un caractère particulier mais qui respire la gentillesse.
J'arrive à 15h20 à la gare routière de Zapala où je saute dans un bus à 15h30 en direction de Neuquem d'où je vous écris.
J'y suis arrivée à 18h30 et à 19h20 j'avais acheté mon billet de bus pour Puerto Madryn, sur la cote Est en direction du Sud. Le bus part à 22h30. Plus que 30 minutes d'attente.
Il arrivera à 9h30. Il me semble que je vais changer complètement d'univers mais cette idée me plait de m'éloigner un peu, pour un instant, de la cordillère.
J'espère voire ici des baleines.
Mais en attendant, je vais me diriger vers l'embarquement pour enregistrer mon sac. Avant, je paye mon repas mangé dans le "patio de comida" où le wifi est en accès libre et assez efficace.
Des photos supplémentaires ont été ajoutées à l'album "Pierre et Sue à la conquête des Andes".
Je prendrai le temps bientôt de les mettre sur le blog mais si vous êtes impatients de voir d'autres paysages, rendez vous sur picasa.
Allez hop, c'est parti pour reprendre la route!
jeudi 10 novembre 2011
Villa Pehuenia ou le repos forcé
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