samedi 3 décembre 2011

Calafate - El Chalten

Excursion rapide au pays des glaciers argentins, je suis partie après la réussite du W pour une fois de plus quitter le Chili et entrer en Argentine.
Une arrivée nocturne (23h) à la gare routière, une recherche lourde de l'hôtel où j'avais réservé mon lit car à la sortie de gare routière, pas de taxi.
Arrivée à l'hôtel, on m'oriente vers mon dortoir. Accueil glacial de mes compagnons de chambre qui ne me saluent pas et peinent à expliquer au groom qui m'accompagne quel est le lit libre.
Dortoir de 7 personne, mixe de filles et de garçons, mais pas un assez poli pour me saluer. Je me retrouve sur un lit en hauteur, au dessus du gros ronfleur de la chambre... je le saurai quand j'irai me coucher.
Je fais mon lit (et oui, ça fonctionne comme ça, on vous file des draps et hop, débrouillez vous) et je redescends. Parait qu'il y a du wifi, je demande la clef. Impossible de me connecter à leur réseau. Hum, ça devient casse pied.
Il y a des ordinateurs à disposition des clients. J'y vais pour envoyer un mail à celui qui m'attend, à celles que je retrouve peut être le lendemain: les claviers ont les touches effacées, évidemment ce n'est pas du AZERTY et en plus, certaines touches ne correspondent pas à ce qu'elles affichent.... héhé! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Et je pense aux shaddoks qui pompent et je me demande si moi aussi, il ne faudra pas que je pompe. Je parviens à envoyer mais mails et me demande ce que je ferai le lendemain.
Je vais me coucher. Personne ne bouge, tout le monde dort et mon voisin ronfle à pleins poumons. Pas le temps de chercher mes boules quies, je prends l'option écouteurs et musique et je m'endors.
Réveil le lendemain par mes bruyants et indifférents "co-locataires". Pareil, pas un bonjour, pas un au revoir et c'est ainsi que je me douche, prends mon petit déjeuner et pars en quête d'un nouvel hôtel quand j'apprends que les filles sont déjà en route pour l'aéroport.
J'arrive chez Jorgito, je me dis c'est un bon signe. Le type de l'hôtel à Puerto Natales s'appelle Jorges, moyen que ce soit aussi sympa.
Une vieille dame m'accueille, voici l'hospedaje Jorgito. Voici le dortoir où tu es seule, voici la clefs, la cuisine, la salle de bain. Voilà, c'est comme chez toi.
Ok. Je récupère mes affaires et organise mes journées à venir: une sortie au Peritto Morreno, une sortie à Calafate avec rando sur le glacier et un billet de bus pour rentrer à Puerto Natales.
Je déjeune au resto, oui, seule avec une bière et des enpanadas... et elles étaient bien moins bonnes que celles que j'ai mangé à Salta. Dans le resto, des touristes, rien que des touristes. Dans la ville, des touriste, rien que des touristes aussi... Et un petit glacier avec des glaces et un café pas mal et du wifi pour publier mon dernier article et appeler Paris.
Alors voilà, Calafate, la ville des touristes qui viennent voir le glacier... et il est impressionnant. Je n'ai pas de photo de qu'ils appellent "un desprendimento" quand une partie du glacier s'effondre bruyamment en se détachant du glacier principal bien que j'ai eu la chance d'ne voir deux magnifiques.
Si j'avais eu un peu plus de temps, j'y serai peut être retourner pour tenter la photo... mais bon, des impératifs, un voyage en bateau pour me reposer et des billets de bus déjà achetés.
La sortie à El Chalten à la journée... El Chalten, un village de grimpeurs et randonneurs, un nouveau village mais un endroit plus agréable que El Calafate. Une rando sur glacier rapide car des boulets dans le groupe. Mon appareil photo à l'hôtel, mais des espagnols de Barcelone sympa qui me prennent en photo et, chance, qui ont le même appareil photo que moi. Dans mon sac j'ai l'ipad et les câbles de l'appareil photo. Hop je charge et donc je peux dire merci à Kike. Aussi, les photos que vous verrez de cette journée, ne sont pas réalisées par moi.
Retour à Puerto Natales, retour au bercail, comme un retour à la maison. Jorges toujours souriant et accueillant. Je lui apporte deux clients avec qui j'ai bavardé dans le bus et je croise Amandine et Benoit qui attendent l'heure de prendre leur avion pour Puerto Montt. J'adore ce genre de rencontres. Alors on décide de se retrouver à Puerto Montt et j'ai bien envie de diner un soir avec eux et de voir Puerto Varas qui a l'air super beau.
Philippe m'a confirmé son arrivée à Buenos Aires le 4/12 à 10h30 du matin. Argh, je n'arrive que le 2 à Puerto Montt, ça va être la course. Et c'est la course, tout le lundi, à valider le chek in du bateau, chercher un cadeau que je ne trouve pas, écrire un article que j'écrirai à l'arrache et trouver une solution le moins onéreuse possible pour arriver dans les temps à Buenos Aires.
Après des heures de galères sur la recherche d'horaires de bus et de vol et tarifs, je décide que les 36 heures de bus seront de trop. Je n'irai pas à Bariloche. Adieu chocolat, je n'en apporterai pas à Paris.
Et voilà que je décide de prendre un vol samedi soir pour Santiago et un autre dimanche matin pour Buenos Aires avec option dodo dans l'aéroport si je ne parviens pas à obtenir une nuit dans le seul hôtel à coté de l'aéroport.
Oui, l'aéroport de Santiago est à 26 km de la ville et mon vol du dimanche matin m'oblige à être à l'aéroport vers 5h du matin... je ne vais pas retourner pour une nuit dans la capitale chilienne. Tant pis, ça aussi, ce sera pour une autre fois la fête le samedi soir à Santiago.
Après maintes difficultés, à 20h15, j'ai réservé mes vols, envoyé un mail à Benoît pour lui demander de me réserver une nuit dans le même hôtel que lui et Amandine pour le vendredi soir et dit au revoir à Patagonia Aventura (mon hôtel).
21h, je suis au meeting point avant embarquement sur l'Evangelista, le bateau de NAVIMAG qui m'emportera de Puerto Natales à Puerto Montt.

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