Bientôt une heure du matin.
Au café Tortoni, le plus vieux café de Buenos Aires, on prend notre dernier expresso trop long mais toujours bien meilleur qu'à Paris.
Il me semble qu'on n'a pas envie de rentrer à l'hôtel, pas envie de dormir notre dernière nuit dans cette ville, pas envie de quitter l'été en décembre, ranger les tongs et le débardeur pour les troquer contre le parapluie et les bottes.
Dans quelques jours Noël, et si la fête se prépare ici, le soleil qui me brule la peau dans mes lentes promenades en ville me fait oublier que bientôt il me faudra faire la course aux cadeaux de Noël pour mes neveux et nièces sous la pluie parisienne et le froid de l'hiver qui arrive rapidement sur le vieux continent.
Dans 9 heures un bus nous récupère à l'hôtel pour nous porter à l'aéroport international de Buenos Aires.
Je peine à réaliser que c'est ici et maintenant que mon aventure andine prend fin, que l'extraordinaire qui est devenu mon quotidien va cesser d'être mon ordinaire et que mon ancien quotidien qui me paraît si étrange à l'heure où je vous écris, va rapidement redevenir le quotidien rassurant d'une vie calme et tranquille.
Une heure du matin. Le café Tortoni ne ferme pas encore.
Mais il est temps pour nous de reprendre le chemin de l'hôtel pour dormir quelques heures et accepter que les vacances touchent à la fin....
samedi 10 décembre 2011
dernier jour à Buenos Aires
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