mercredi 17 août 2011

s moins 5

S moins 5... Non, pas Sue moins 5, mais moins de 5 semaines à travailler dur avant ‎que ce qui soit dur ce soit juste de respirer et faire quelques pas dans un aéroport ‎chargés de sac trop lourd pour une altitude aussi haute.‎
Pierre n'est pas encore à Paris et je profite de ses dernières semaines pour mettre au ‎point la garde du chat, l'entretien des plantes vertes et voir quelle main verte voudra ‎s'occuper de mon jardin au début de l'automne où de nombreux fruits pourraient ‎encore offrir un plaisir certains aux papilles curieuses.‎
Je me dis chaque jour qu’il faut que je fasse le point avec l’assurance pour le ‎rapatriement en cas de pépin et avec la banque pour les traveller’s chèques, les ‎dollars et la CB. Et tous les jours je reporte à demain le début de l’action.‎
J’ai déjà en tête ce qu’il faudra mettre dans le sac : les t-shirt, les polaires, le duvet, ‎le tapis de sol, la popote, les vêtements en gore tex, le bonnet, les moufles, les ‎vêtements thermoactifs, le short et le pantalon de rando. Pour trois mois, il faut ‎peut être que je prenne un pantalon supplémentaire. J’hésite encore sur le sac à ‎prendre et la nécessité de prendre un maillot de bain quand le programme des ‎vacances est : marche et randonnée sur les sommets Andin…‎
Sur le canapé du salon, trainent 3 livres volumineux racontant chacun ce qu’il y a de ‎mieux à faire dans le pays choisi. A coté, 3 cartes. Bolivie, Argentine, Chili. ‎
J’attends le retour de Pierre. Le stress monte. Dans 5 semaines nous partons et la ‎seule chose qui soit vraiment préparée, ce sont les billets d’avion. Mais j’ai confiance ‎en Pierre. Au pire, on aura 24 heures de vol inconfortable et ennuyeux pour mettre ‎au point les détails de nos premiers jours à La Paz. 24 heures pour décider quelle ‎montagne gravir, quand aller au Lac Titicaca, quelle partie de la cordillère Royale on ‎fera et quand descendre aux Salar de Uyuni. Et puis on aura quelques semaines ‎pour mettre au point notre descente jusqu’en Patagonie, notre séjour patagonien, ‎une escale à Salvador du Chili (?) et le retour à Buenos Aires. Et déjà il me semble ‎que 12 semaines ce sera trop court.‎
Pour l’heure, il me faut assurer mon salaire et travailler mais dès que je peux et que ‎l’inspiration re-pointe le bout de son nez, je vous laisse un article et quelques mots ‎pour rêver.‎

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